Ajour est le septième chapitre de
Lumières du corps (éditons P.O.L.). Il est précédé de
Brûler les livres et suivi de
L'acteur sacrifiant.
Assis en bi-frontal, les spectateurs délimitent un passage où le souffle circule. La création d'
Ajour est une expédition « logoscopique », un rêve sur-éclairé où regarder le théâtre dans une coupe géologique. Nous y examinons à la loupe « le tissage de cette matière soufflée visible en volumes et en perpétuel mouvement, la parole... Trouée, percée », à l'origine du mot
Ajour il y a un vide traversé de lumière. [CD]
Here in a Platonist cavern, Valere Novarina's favorite vision of language is expressed in a series of fourteen sequences, in four voices by two actors, one viola player and one singer. Ajour invites us to remove language from the "hell of communication" and to make it instead the "spiritual matter of the human body".
« Comme une merveilleuse miniature qui, d'un lecteur averti, de petits et gros cailloux, de cordes frottées, pincées ou caressées, un bijou de broderie en somme, s'offre la lumière d'un verbe, d'un esthétisme et d'une drôlerie, dans un espace choisi ». « Lumière à la Chartreuse », Sophie Bauret, Vaucluse matin, 18 juillet 2007.